Le gouvernement de la République Démocratique du Congo a envoyé à l’Angola un plan visant à détruire le groupe armé FDLR qui combat le gouvernement rwandais.
Ce programme est basé sur la décision prise lors de la réunion qui a réuni les représentants du gouvernement du Rwanda et de la RDC à Luanda en Angola en mars 2024.
La Radio france internationale (RFI) a expliqué que le gouvernement de la RDC a également accédé à la demande de départ de l’armée rwandaise accusée d’être présente dans la province du Nord-Kivu. Le Rwanda a démontré à plusieurs reprises qu’il s’agit d’un mensonge destiné à induire le public en erreur.
Cela a été suivi d’une rencontre entre le ministre des Affaires étrangères de la RDC, Christophe Lutundula, et son homologue angolais, l’ambassadeur Tete Antonio, le week-end dernier.
Il y a une confusion dans le projet de destruction des FDLR évoqué par le gouvernement de la RDC, car après les pourparlers de Luanda, le ministre Lutundula a déclaré aux journalistes à Kinshasa que la communauté internationale donnerait à leur pays des informations sur le sort des combattants de ce groupe.
Lutundula a déclaré : « Il y a un an, au nom du président et du gouvernement, j’ai dit à l’ONU et à l’Union africaine que le Congo demandait à chaque pays qui a des informations sur les FDLR, de leur montrer où ils se trouvent, et ensuite aider à éliminer les FDLR, mais il dit qu’ ils n’ ont pas eu la bonne réponse.
Le 1er mai 2024, Lutundula avait déclaré à un journaliste de TV5 Monde que le gouvernement de la RDC ne peut pas combattre les FDLR, mais que le Rwanda a la responsabilité de désarmer ses combattants et de les démobiliser.
Il a déclaré : « Ce n’est pas notre devoir d’aller à l’encontre des FDLR. Cela nécessite de comprendre ces choses implicitement. Il y a les résolutions de Luanda, il y a les dispositions internationales concernant les réfugiés armés ou non ; transfert volontaire, désarmement des FDLR, la responsabilité principale incombe au Rwanda.»
Lutundula affirme s’associer à la RDC dans la lutte contre le groupe M23 dans la province du Nord-Kivu, une information confirmée par les experts des Nations Unies dans leur rapport publié en mai 2024.
Gaston Rwaka
